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Visite chez notre client Rampa TP, branche hydraulique du Groupe Rampa.

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Rampa Entreprises est une société familiale dans le BTP, fondée en 1925, et qui regroupe 500 collaborateurs. Elle est basée à Le Pouzin en Ardèche, où les services administratifs côtoient le service topographie. De son côté Rampa TP regroupe 250 personnes pour un CA de 60 millions d’euros. Le groupe est organisé en sept agences, avec sur le terrain en relais technique, environ 60 équipes de chantiers et 22 conducteurs de travaux.

Pour Paul Rampa, ces dernières années, la cellule topographie, composée de 8 personnes, a pris une part croissante, grâce notamment à une exigence toujours plus accrue en termes de relevés GPS et de besoins de précision sur les plans. Le groupe investit d’ailleurs beaucoup en équipement de topographie, notamment avec Topcon depuis 2005, alors que les GPS arrivaient sur le marché.

« Nous avons commencé avec un GPS pivot mobile, dont les équipes sont encore équipées à ce jour et qui fonctionne parfaitement, raconte Camille Gagne. Depuis 2005, nous avons acquis deux GNSS, plus un autre pivot mobile en 2010. Depuis 2019, sept GPS GNSS équipent les autres agences basées sur tout le quart sud-est. » Toutes sont donc équipées de matériel de pointe, pour faciliter le travail des conducteurs de travaux et de leurs chefs de chantier et pour que Rampa TP puisse récupérer les informations le plus rapidement possible, afin d’intervenir vite en cas de besoin sur le terrain.

« Avec Topcon, nous avons décidé de travailler sur un pivot mobile avec longue portée »

Camille Gagne

Un chantier au sommet

Appelé sur un chantier dans le Parc du Mercantour, à Saint-Etienne de Tinée, Rampa TP s’est retrouvé face à un terrain complexe, pour lequel la technologie Topcon a su montrer ses capacités et son adaptabilité. « La mission consistait à poser une conduite forcée, permettant d’alimenter une centrale hydroélectrique », explique Paul Rampa. Le terrain s’avérait assez sinueux, avec une montée sur 7 kilomètres de long en plein fond de vallée. « Le problème consistait en 7 000 mètres de tranchées dessinées par un projeteur en interne, avec beaucoup de coudes. Or, dans ce genre de cas, le tracé doit absolument suivre celui du topographe. Nous n’avions pas le droit à l’erreur. » Sur un tel chantier, la présence d’un topographe au quotidien est indispensable.

Or, en l’absence de réseau téléphonique, il était impossible de faire appel à la technologie GNSS habituelle. « Avec Topcon, nous avons décidé de travailler sur un pivot mobile avec longue portée », explique Camille Gagne. Une solution autonome sera posée à 1 800 mètres d’altitude, avec des panneaux photovoltaïques, des batteries et des caissons fermés pour éviter les pillages et les dégradations de matériel.

« Nous avons pu travailler au centimètre toute la durée du chantier en phase implantation par un conducteur de travaux et en phase récolement le soir pour avoir l’intégralité du chantier en tranchées ouvertes. »

« Le calcul était vite fait, poursuit Camille Gagne : un topo à temps complet nous aurait coûté deux à trois fois le coût de l’investissement en matériel. » « D’autant plus que sur ce type de chantier, il faut de la topo quotidienne », précise Paul Rampa.

Les réseaux de canalisation évoluent et sont de plus en plus importants dans nos chaussées. Moins de place pour les poser, les études sont nécessaires. Investigations complémentaires nécessaires avant qu’on puisse faire le chantier : il faut rentrer plus dans le détail. La topographie s’avère plus importante parce qu’il y a de plus en plus d’installations existantes. « Rampa a fait le choix d’investir autant dans une cellule topographie importante, explique Paul Rampa, ce qui fait que nous avons la confiance des maîtres d’ouvrages. Quand nous remettons un plan à un client, c’est précis, avec des relevés bien faits ».

C’est un système très intuitif et facile d’utilisation ».

Clément Faucenstier

Visite sur le terrain

Nous retrouvons sur le terrain Clément Faucenstier, chef de chantier chez Rampa TP. Il s’agit d’un chantier de chauffage urbain, avec 900 mètres déjà réalisés sur 1,4 kilomètre de tubes de différents diamètres à poser sur la presqu’ile de Grenoble entre le CEA et l’autoroute. « J’utilise cette canne depuis qu’on a attaqué le chantier, raconte le chef de chantier. J’implante les tranchées dans un premier temps, et une fois terrassée et tuyau posé, je relève chaque manchon. C’est un système très intuitif et facile d’utilisation ».

Pour conclure, Paul Rampa explique : « L’important est d’être toujours en veille technologique sur toutes les nouveautés. Car on s’aperçoit que cela va très vite ».

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